Monsieur le ministre, afin d'adapter les rythmes scolaires, vous avez décidé, pour la première rentrée, de laisser le choix aux municipalités d'adopter ou non la semaine des quatre jours. 80 % d'entre elles s'y sont résolues. L'objectif est alors de proposer aux enfants des activités abordables pour la journée du mercredi.
Depuis septembre, le plan mercredi propose de nouveaux mécanismes. Si, globalement, les communes l'ont accueilli très favorablement, elles n'en ont pas moins exprimé quelques inquiétudes sur des points assez spécifiques. C'est le cas de l'Association des maires d'Île-de-France, ainsi que des communes de ma circonscription. Certaines ont l'impression d'être mises à l'écart du système : celles qui ont mis en place un contrat enfance-jeunesse en lien avec la CAF ne pourront pas en théorie pas prétendre à cet accompagnement ; certaines communes en REP ou REP+ ne sont pas certaines d'obtenir le bonus financier qu'elles touchaient auparavant ; enfin, les municipalités qui ont choisi de rester à quatre jours et demi ne pourront pas, dans tous les cas, cumuler le financement des aides versées par la CAF.
Monsieur le ministre, pouvez-vous nous éclairer sur les moyens dont les communes disposeront pour anticiper ce financement ? Celles-ci s'interrogent par ailleurs sur les délais de financement, au moment où elles sont en train de préparer leur budget. L'objectif est que toutes les familles, quelle que soit leur situation socio-économique, soient rassurées : accueillera-t-on bien tous les élèves dans le cadre du plan mercredi ?