Pendant longtemps, au sein de l'opinion publique française, 20 à 25 % des habitants des quartiers dits « à risque » étaient opposés à toute aide au développement, considérant qu'un peuple se développe avant tout par ses propres moyens, d'autant plus que l'aide internationale est souvent considérée comme détournée. Un certain nombre de spécialistes considèrent que les détournements portent à peu près sur 20 % des sommes. Pourriez-vous préciser un ordre de grandeur des détournements et de la corruption selon les pays ?