C'est un très bel objectif, qui a vraiment du sens. Il est également important de souligner que cela fera l'objet d'une trajectoire qu'il faudra contrôler régulièrement.
Je me réjouis que l'OPECST entre dans le cadre de cette évaluation, mais nous aurons aussi besoin des moyens d'évaluation de l'État : on sait à quel point l'OPECST est sous-doté en moyens d'expertise. Cela ne pourra fonctionner que s'il y a un engagement très fort de l'administration, c'est-à-dire du ministère des transports, pour vérifier très régulièrement où l'on en est par rapport à la trajectoire.
Comme nous sommes à quelques jours des élections européennes, je souligne que la Commission a reprécisé dans sa feuille de route pour 2050 que, pour atteindre les objectifs de l'accord de Paris, les véhicules arrivant sur le marché en 2040 ne devront plus émettre de gaz à effet de serre. La France doit montrer son ambition dans ce domaine. Il est important que nous le fassions et que nous agissons aussi et surtout dans un cadre européen : n'oublions pas que 80 % des véhicules produits en France sont exportés, dont une bonne part vers l'Europe.