Vous l'auriez votée hier parce qu'elle comporte des mesures de souplesse nécessaires, qui permettront justement à l'administration de s'adapter aux besoins des usagers et à l'évolution des territoires.
Vous l'auriez votée parce qu'elle accorde de nouveaux droits aux agents, dans le cadre d'un dialogue social renforcé, concentré sur les enjeux les plus qualitatifs, les plus essentiels et les plus collectifs.
Vous l'auriez votée parce qu'elle permettra à l'ensemble des agents d'accéder plus facilement à la mobilité, à une deuxième carrière professionnelle avec la possibilité d'un reclassement, ainsi qu'à la formation, en particulier pour les agents les plus fragiles, ceux dont la formation initiale est la moins importante et qui rencontrent des difficultés liées à l'usure professionnelle.
Vous l'auriez aussi votée, et certainement avec plaisir, parce qu'elle crée, à l'initiative de cette majorité, une prime de précarité pour les agents terminant un contrat d'une durée inférieure ou égale à un an.
Vous l'auriez enfin votée, et vous l'avez dit dans l'hémicycle, parce qu'elle renforce le cadre déontologique et la transparence, là aussi à l'initiative de la majorité qui a voulu aller plus loin que la loi que nous avions votée ensemble en 2016.