Monsieur le député, dans ce projet de fusion entre Renault et Fiat, nous ne sommes pas au stage du mariage, nous sommes au stade des fiançailles. Nous ne sommes pas pressés et nous ne cédons à aucune pression.
Effectivement, un enjeu stratégique existe derrière ce projet : permettre à Renault et à toute l'industrie automobile française de faire face à des ruptures technologiques sans précédent depuis le début du XXe siècle. Le véhicule électrique, le véhicule autonome, le véhicule connecté – vous connaissez parfaitement le secteur automobile – demanderont non pas des millions, non pas des milliards, mais des dizaines de milliards d'euros d'investissements nouveaux, pour nous permettre de réussir sur le marché de l'industrie automobile. Nous voulons que l'industrie automobile française reste un des champions de l'industrie automobile mondiale.
De ce point de vue, nous estimons que le projet de fusion entre Renault et Fiat est une opportunité pour nous consolider, une opportunité pour investir, une opportunité pour innover.