Dans un territoire rural très vaste, une telle évolution se traduirait par l'allongement des durées d'intervention, par la disparition des brigades anti-criminalité locales et surtout par celle des commandants de commissariat qui jouent un rôle essentiel en matière de prévention de la délinquance.
Elle est en totale contradiction avec les objectifs d'une police de sécurité du quotidien.
Alors que le Président de la République a parlé d'une nouvelle étape de la décentralisation, alors que vous avez pris l'engagement de ne pas fermer d'écoles ou d'hôpitaux sans l'aval des maires, vous ne pouvez pas faire de la sécurité une exception.