Nous avons dialogué, entre nous et avec la déontologue, à ce sujet. Sur le fond, il importe que les délais de réponse soient compatibles avec les exigences de chaque cas particulier.
Toutefois, il me semble difficile de graver un délai impératif dans le marbre du règlement, pour deux raisons. Tout d'abord, il faut prendre en compte la complexité des demandes. Certaines situations complexes nécessitent du temps pour être analysées, donc des délais assez longs.
Ensuite, du mois de juin 2017 au mois d'octobre 2018, la déontologue a été saisie à 1 467 reprises, soit un volume important, même si l'activité est plus ou moins soutenue selon les périodes.
J'émets un avis défavorable à tout amendement visant à inscrire dans le règlement une contrainte de délai, car il instituerait, en quelque sorte, un droit du député à obtenir une réponse dans ce délai.
La déontologue dispose des moyens que nous lui octroyons. Il nous incombe de les calibrer correctement afin que les délais de réponse soient conformes à nos exigences.
Mon avis défavorable ne signifie pas que l'amendement est dépourvu d'intérêt, mais que les dispositions proposées n'ont pas vocation à être inscrites dans le règlement. Il s'agit davantage d'un objectif de management que d'une contrainte relevant du règlement.