Il s'agit évidemment d'un sujet majeur, dont j'ai d'ailleurs la responsabilité au sein du Bureau de l'Assemblée nationale. Nous avons organisé quarante-huit heures de réflexion sur ce sujet avec des universitaires et des acteurs de toutes sortes, notamment des associations et des lobbies.
Soyons clairs : il revient au président de l'Assemblée nationale d'agir et de sanctionner. La déontologue peut le contacter, dialoguer avec lui, le saisir d'un cas qui poserait problème. Mais la sanction est bien une prérogative du président.
La déontologue donne un avis formel, non seulement sur le code de déontologie des députés, mais aussi sur le code de bonne conduite des représentants d'intérêts. Un chantier est d'ailleurs ouvert pour revoir ce dernier, à la suite du colloque sur le lobbying auquel je viens de faire allusion.
Avis défavorable, vous l'avez compris : le pouvoir d'agir contre un représentant d'intérêts qui se comporte mal relève du président de l'Assemblée, qui en dispose de façon pleine et entière.