Nous avons été plusieurs à donne l'alerte à la suite de l'enquête du collectif « Chair collaboratrice ». L'article 20 bis constitue une avancée – chacun peut en convenir – , mais nous devrons collectivement être très exigeants quant à sa traduction concrète. Un premier pas est accompli, à partir duquel il nous revient d'adopter un dispositif sérieux et efficace permettant de protéger les collaborateurs et les collaboratrices, et au besoin de faire appliquer des sanctions. Celles-ci sont prévues dans le code du travail et dans le code pénal. De tels actes ne doivent pas rester impunis.
Je me félicite de cette avancée, et je dis solennellement que nous serons un certain nombre, sur tous les bancs, à montrer une très grande exigence quant à ses modalités d'application.