L'article 32 révise l'économie d'ensemble des questions au Gouvernement, instituées en 1974 selon la volonté de Valéry Giscard d'Estaing. Ce n'est certes pas la première réforme, mais celle-ci est positive : au lieu de deux séances hebdomadaires, l'Assemblée nationale n'interrogera l'exécutif qu'une fois par semaine, et la séance sera un peu plus longue.
Les groupes d'opposition disposeront de la moitié des questions, ce qui est une avancée, car l'opposition exerce l'essentiel du contrôle public, tandis que la majorité effectue un contrôle plus officieux, selon la formule du professeur Armel Le Divellec.
Par surcroît, la mise en oeuvre d'un droit de réplique dans le temps imparti de deux minutes permettra de dynamiser les échanges. Par voie de conséquence, cet exercice sera un peu moins formel et plus utile au contrôle de l'action du Gouvernement, selon la mission dévolue au Parlement par l'article 24 de notre Constitution.