Mes collègues ont rappelé tout l'intérêt du comité d'évaluation et de contrôle, et de ses travaux. Depuis le début de la législature, le CEC a publié des rapports sur l'évaluation de la lutte contre la délinquance financière, sur l'organisation de la fonction d'évaluation du système éducatif, sur la prise en charge de l'autisme, sur l'action de l'État dans l'exercice de ses missions régaliennes en Seine-Saint-Denis, sur l'évaluation des dispositifs d'évaluation des politiques publiques, et sur l'évaluation de la régulation des jeux d'argent et de hasard. Ces derniers travaux ont d'ailleurs alimenté nos réflexions sur la privatisation de La Française des jeux.
Les sujets de ces rapports sont choisis dans le cadre d'une concertation, mais nous n'avons malheureusement pas eu l'occasion de discuter de notre programme de travail au sein du bureau du CEC. L'amendement tend à ce que ce programme soit arrêté chaque année par le bureau, qui devra donc se réunir régulièrement pour prendre ses décisions.