Beaucoup de choses fort intéressantes ont été dites par l'ensemble de nos collègues. Au risque de la répétition, je salue la démarche qui vise à informer les parlementaires, mais regrette qu'il ne s'agisse que de les informer, ce qui évidemment n'est pas très flatteur pour nous. Nous pouvons avoir des remarques, des inquiétudes, voire des réserves sur les négociations commerciales. Même si la politique commerciale relève quasi-exclusivement de l'Union européenne, il n'en reste pas moins vrai que la France doit continuer à défendre ardemment ses intérêts nationaux. Cela s'avère particulièrement vrai aujourd'hui. Les accords envisagés suscitent des craintes et un certain nombre de nos collègues avec des sensibilités différentes se sont exprimés, de Valérie Boyer à nos collègues socialistes ou communistes, pour dire leur surprise, parfois leur colère de constater que, dans des filières de production d'excellence, par exemple la production de viande ovine, nous pouvons être concurrencés par des pays aussi lointains que la Nouvelle-Zélande ou l'Australie. Il y a une vraie question de bilan-carbone pour ce genre d'importations. Au risque de faire de la peine à Olga Givernet, je m'opposerai à ces accords, au nom de l'intérêt national.