On peut faire comme si le Gouvernement n'avait pris aucune mesure en faveur du pouvoir d'achat au mois de décembre dernier, mais vous avez pourtant, mesdames et messieurs les députés, voté un projet de loi en urgence, précisément pour rendre 10 milliards d'euros de pouvoir d'achat aux Français. Je vous rappelle que le Gouvernement a également décidé d'annuler la hausse prévue de la TICPE et a renforcé la prime à la conversion. Nous travaillons en outre – vous le savez sans doute – à un dispositif visant à accompagner les plus modestes de nos concitoyens, qui n'ont pas nécessairement accès au crédit, afin qu'ils bénéficient pleinement de la prime à la conversion et qu'il ne subsiste pas un reste à charge qui ne serait pas financé. Nous avons également élargi considérablement, à 2,2 millions de Français supplémentaires, le champ d'application du chèque énergie et nous avons augmenté le montant de celui-ci.
Quand j'entends Mme Marie-Noëlle Battistel, j'ai l'impression que ce projet de loi d'orientation ne comporte ni titre Ier, ni titre II, ni titre III ! Vous prétendez, madame la députée, que nous ne faisons rien pour aider les Français qui dépendent aujourd'hui de la voiture ; c'est pourtant précisément le sens des mesures que nous examinons… Et celles que nous prenons en matière de transport ne consistent pas en promesses d'infrastructures qui seront construites dans quinze ou vingt ans, elles sont très concrètes, immédiates, et peuvent soutenir, dans les territoires, le covoiturage, le transport à la demande, le développement des mobilités actives. Ce sont aussi des réponses qui favorisent la mobilité de nos concitoyens.