Revoici le sujet de la TIPP flottante, à l'ordre du jour sous le gouvernement de M. Lionel Jospin, à l'époque où M. Jean-Luc Mélenchon était lui-même ministre socialiste…
En fait d'inertie, il ne faudrait quand même pas, monsieur Hubert Wulfranc, oublier toutes les mesures que nous prenons : l'extension du chèque énergie pour les plus modestes d'entre nous, ou la prime à la conversion, dont 300 000 de nos concitoyens ont bénéficié l'an dernier – au rythme actuel, ce sont 400 000 personnes qui pourraient en bénéficier pour changer de véhicule et opter pour des motorisations plus sobres. Ce sont des économies pour nos concitoyens. En grande partie, ce sont des concitoyens situés hors Île-de-France et pas seulement dans les grandes villes, également en zone rurale. Nous avons aussi stoppé l'évolution de la trajectoire carbone. Nous ne sommes pas inertes, nous agissons, pour sortir de la dépendance aux énergies fossiles.
Mme Marie-Noëlle Battistel nous dit que nous n'offrons pas d'alternative pour les zones rurales, mais c'est précisément l'enjeu de ce projet de loi, dont nous espérons que les autres groupes le soutiendront également. Auparavant, une grande partie du territoire n'était pas couverte par des autorités organisatrices de la mobilité ; ce projet de loi permettra d'engager la réflexion.
Nous agissons donc à la fois sur le court terme, avec des mesures d'ampleur, et en termes de programmation, sur le long terme, avec la création de ces autorités organisatrices de la mobilité. Nous programmons la mobilité sur les territoires.