J'interprète l'amendement adopté par le Sénat comme une disposition d'appel. J'entends les arguments de Mme la ministre concernant le plafond de la taxe : il est vrai que dix euros, c'est sans doute excessif. Mais peut-être pourrions-nous, d'ici à l'adoption définitive du texte, trouver un compromis. Lors de son audition par notre commission, le futur président d'Aéroports de Paris l'a dit, il existe une classe moyenne mondiale qui aspire à voyager. Or, parmi ses destinations privilégiées se trouve la France. Tant mieux ! Nous n'allons pas nous en plaindre. Mais chaque touriste qui vient en France doit contribuer à la compensation des externalités négatives du tourisme. Tel est bien l'objet de l'amendement de nos amis sénateurs. C'est pourquoi nous serions bien inspirés de trouver, dans le cadre de la navette, un compromis entre la réglementation actuelle et la proposition du Sénat.