Pour éclairer la discussion, je vous précise que l'intention initiale des sénateurs était de rehausser le plafond de la taxe de séjour appliquée dans les ports de plaisance. Or, je leur ai indiqué que les gros navires visés ne se rendent pas dans ces ports : ils passent la nuit en mer, comme l'a rappelé M. Jimmy Pahun. L'amendement a donc été rectifié en séance publique et la mesure étendue à l'ensemble des ports. En tout état de cause, je suis convaincue que la taxe de séjour n'est pas l'outil approprié pour faire contribuer les touristes à la compensation des externalités négatives. Agir sur les droits de port, que l'on pourrait utiliser davantage et qui peuvent être modulés en fonction de la performance écologique des navires, me paraît une solution plus pertinente. Mais nous pourrons en rediscuter d'ici à l'examen du texte en séance publique.