L'ambition de la France est très élevée en matière de réduction des émissions de gaz à effet de serre et de la pollution du transport maritime international. Mais, dans ce domaine, une approche purement nationale ne peut produire d'effets, puisque la plupart de ces navires peuvent parfaitement « souter » à l'autre bout de la planète. C'est donc sur la réglementation internationale qu'il faut agir. La France défend ainsi, non sans difficultés, un ralentissement de la vitesse des navires concernés. Dans ce domaine, il faut travailler, dans le cadre de coalitions telles que la SHAC (Shipping high ambition coalition), à l'élaboration de mesures de court terme et de plus long terme afin de réduire de moitié les émissions du secteur d'ici à 2050. Je propose donc le retrait de cet amendement.