Il n'y a pire sourd que celui qui refuse d'entendre. Aussi nous faut-il répéter encore et encore, en profitant de ce temps de parole qu'il nous reste encore, qu'il n'est pas acceptable de limiter la discussion générale s'il s'agit de rogner le temps que chaque député a pour s'exprimer.
Comment, demain, pourrons-nous rendre compte à nos électeurs, si notre parole est à ce point contrainte ? Ils nous diront – et ils auront raison – que nous ne portons pas leur voix et que nous ne les défendons pas dans l'hémicycle. C'est un recul majeur de notre démocratie et il faut être aveugle pour ne pas le voir.