Chers collègues, j'en choquerai peut-être quelques-uns parmi vous, mais croyez-moi, ce que je vais dire, je vais le dire avec sincérité et l'immense respect que j'ai pour chacune et chacun ici, car, après deux ans de mandat, ce n'est jamais sans émotion que j'entre dans cet hémicycle. Nous parlons là de la discussion générale. Nous avons abordé hier la question de la liberté de chaque parlementaire par rapport à son groupe et de celle des groupes les uns par rapport aux autres.
Chacun a sa ligne rouge. On a pu dire : « Tout le monde a du courage, mais pas pour les mêmes choses ». La question de la bioéthique a été abordée. Je trouve qu'il est compliqué de savoir comment on peut se positionner individuellement en regard d'une loyauté – et non d'une soumission, pour répondre, à distance, à M. Pradié. Il me semble que la richesse d'un débat apparaît lorsqu'on est ébranlé par certains arguments, au moment où l'on examine les articles et les amendements.