Je tiens à associer mon collègue Damien Pichereau à cette intervention. Le 19 septembre 2017, nous jetions les fondations du texte dont nous débattons aujourd'hui en lançant les Assises nationales de la mobilité comme une réflexion collective associant la société civile, les usagers, les entreprises, l'écosystème des start-up, les collectivités, mais aussi des parlementaires de tous bords.
Cette méthode d'élaboration du projet de loi, fondée sur l'écoute, la concertation, mais également sur une approche territoriale, nous a permis de bâtir ensemble des bases solides. Après plus de vingt mois d'auditions en commission et de rencontres sur le terrain, nous y sommes ! Nous nous retrouvons pour l'étude du projet de loi d'orientation des mobilités.
C'est un moment particulier. Il est particulier, car plus de trente ans après la loi du 30 décembre 1982 d'orientation des transports intérieurs, dite LOTI, nous nous apprêtons à poser les jalons de la mobilité pour les prochaines générations. Savourons la valeur de notre tâche : celle de graver dans une loi des mots qui durent, et qui résonneront dans le quotidien de nos concitoyens !
En 1982, le Parlement faisait entrer notre système de transport dans l'ère des grands réseaux routiers et ferroviaires, et il fixait les principes fondamentaux d'organisation des services publics de transport. En 2019 les trottinettes se multiplient sur nos trottoirs, …