De deux choses l'une : ou l'on en revient à la rédaction du Sénat, ou le Gouvernement reste sur sa position et assume sa décision initiale. De fait, ce n'est pas ce genre de décisions qu'attendent les associations de victimes d'accidents mortels. Aussi, madame la ministre, je vous proposerai, à l'article 31, des mesures visant à responsabiliser les automobilistes : faire de l'usage du téléphone portable, ou de la prise de médicaments de niveau 3 – comme lors de l'accident dramatique de Millas, qui a coûté la vie à plusieurs collégiens – , une circonstance aggravante en cas d'accident mortel. Je vous invite même à faire vôtre ces amendements et à inviter la majorité à les soutenir, dans l'intérêt des familles de victimes.
De longs débats sont attendus, puisque ce projet de loi fait l'objet de plus de 3 400 amendements. En sortira-t-il une loi ambitieuse et aboutie ? Nous l'espérons tous.