Le projet de loi prévoit l'accompagnement des collectivités territoriales pour faire en sorte que les citoyens les plus démunis et les personnes à mobilité réduite aient accès aux mobilités, et pour que la contrainte budgétaire ne soit plus un frein.
Le texte prévoit aussi le développement des mobilités alternatives, en sécurisant la pratique du vélo, en assurant la continuité des déplacements – avec, entre autres, l'obligation de prévoir huit emplacements pour les vélos non démontés dans les trains – , en favorisant le développement de moyens de transport plus respectueux de l'environnement, avec la multiplication des points de recharge électrique et des stations de gaz naturel, en instaurant le dialogue social au sein de l'entreprise, grâce au forfait mobilité durable, qui vise à provoquer des changements de comportement, en instaurant des mesures qui diminueront le coût du permis de conduire et en redynamisant le fret, car la mobilité concerne aussi le transport de marchandises.
Toutefois, un texte de loi qui sera voté au cours de l'année 2019 ne saurait être digne du vingt et unième siècle si les nouvelles technologies appliquées aux moyens de déplacements, notamment urbains, et l'utilisation du numérique n'y étaient pas traités.
Madame la ministre, nous vous remercions d'avoir pris en considération la diversité des territoires et apporté des solutions qui permettront de réduire la fracture territoriale en matière de mobilités.