Intervention de Michel Castellani

Séance en hémicycle du lundi 3 juin 2019 à 21h30
Mobilités — Article 1er

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Castellani :

Nous abordons un texte dont il est inutile de souligner l'importance, que ce soit en matière d'emplois, de vitalité économique, de désenclavement des territoires ou de qualité de vie.

Tout d'abord, si la mobilité urbaine est évidemment essentielle compte tenu de la démographie et de la concentration des transports, il ne faut pas pour autant oublier ou marginaliser les régions périphériques, rurales, montagneuses, insulaires – et je ne parle pas seulement ici de la Corse.

La mobilité est d'abord un moyen de lutter contre l'éloignement, car de l'absence de transport naît l'isolement et une forme de déstructuration territoriale qui conduit, en un cercle vicieux, à la précarité.

Je voudrais ensuite insister sur la dimension environnementale du texte. On le sait, l'industrie des transports représente 29 % des émissions de gaz à effet de serre. Nous devons donc faire en sorte de les réduire, afin de contribuer à la lutte contre le dérèglement climatique. Tous les acteurs de notre société, l'État, les entreprises, doivent ainsi accompagner les citoyens dans leurs efforts pour préserver notre planète.

En somme, ce que j'ai à dire n'a rien de révolutionnaire ; je ne fais que souligner les aspects essentiels de ce projet de loi, que je résumerai en une phrase : que l'on parle de transports ou de mobilité, les moyens de déplacement doivent constituer un outil de lutte contre la fracture territoriale en offrant des services de proximité et en respectant les objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre.

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