Il s'agit de rétablir les objectifs qui figuraient dans la loi Pasqua de 1995. Or l'inscription de ces objectifs dans la loi n'a absolument pas accéléré le désenclavement des territoires : pour ceux auxquels on a promis des passages à deux fois deux voies, comme la Lozère ou la Bretagne, cela n'a eu aucune conséquence. Il me semble plus important d'avoir une programmation des infrastructures, avec notamment un plan de désenclavement à hauteur d'un milliard d'euros, tel qu'il figure dans la présente loi, plutôt que d'afficher des objectifs sans en préciser les moyens. Je propose donc le retrait des amendements, à défaut de quoi j'émettrai un avis défavorable.