Ce texte soulève de nombreuses questions, tant en matière de financement que de développement des transports. J'insisterai sur un sujet que nous aborderons peut-être en détail ultérieurement, les trains de nuit. Ceux-ci étaient répandus jusqu'à un passé récent, avant la suppression de plusieurs lignes, dont celle reliant Paris à Bourg-Saint-Maurice, apparemment à cause d'une rentabilité trop faible.
Alors que le réseau routier est souvent saturé en hiver – comme dans mes vallées de Savoie – , de même que le réseau de TGV, ne serait-il pas opportun de souligner, plus encore qu'on ne le fait, l'utilité des trains de nuit d'un point de vue tant environnemental qu'économique ? Il est évident, en effet, que ces trains permettent des économies de CO2.
Les trains de nuit, enfin, répondent à une demande particulière, notamment de jeunes qui partent en week-end prolongé. Le Gouvernement devrait donc réfléchir à accompagner le développement de ce mode de transport, y compris, d'ailleurs, par des financements particuliers.