C'est un syndicat qui a vocation non pas à réaliser par lui-même des services de mobilité, mais à agir dans trois domaines : la coordination des services, l'information et la billettique. C'est donc une mission de coordination qui ne nécessite pas des ressources très élevées, et ce sera d'autant moins le cas à l'avenir que des contrats opérationnels de mobilité, inscrits dans la logique de la coordination, vont voir le jour. La région, dans son rôle de chef de file, va mettre en place des systèmes d'information et de billettique multimodaux. La mission des syndicats mixtes SRU – auxquels je suis personnellement attachée, pour avoir, dans une vie antérieure, travaillé sur la loi qui les a institués – , ne va pas en se renforçant. Du reste, si le versement mobilité est très utile, il pèse aussi sur nos entreprises, il faut le garder à l'esprit.
Je ne vois donc absolument pas ce qui pourrait justifier que l'on augmente dans de telles proportions les ressources des syndicats mixtes, alors qu'ils n'assument pas de nouvelles missions. J'émets un avis défavorable sur tous ces amendements.