Monsieur le rapporteur, madame la ministre, il est quand même curieux que, quand mon collègue Vincent Descoeur propose une fiscalité favorable à ceux qui ne disposent pas d'alternative à la voiture pour se rendre à leur travail, vous y soyez défavorables.
Je précise au passage, à propos de ceux qui font les deux huit ou les trois huit, que si vous me trouvez, à deux heures du matin, un TER reliant Jaujac à la verrerie de Labégude, les salariés concernés seront contents de le prendre. Sauf que cela n'existe pas.
Par ailleurs, quand, sur différents bancs, nous proposons une fiscalité favorable aux transports en commun du quotidien qui aurait un impact évident sur la respiration financière des collectivités chargées de l'organisation des transports et des investissements dans ce secteur, vous êtes également contre.
Je vous avoue donc que nous avons un peu de mal à vous suivre, y compris d'ailleurs lorsque vous utilisez le paravent de l'Europe, car, que je sache, le Parlement français, qui est souverain, dispose bien de la capacité et du pouvoir d'exprimer une volonté.