Or des suppressions de postes aussi nombreuses mettent en danger les sites de Belfort et de Bourogne, en raison de la perte des compétences et des savoir-faire. Nous redoutons que General Electric cherche à faire disparaître l'activité de turbine à gaz du site de Belfort pour la délocaliser, bien loin des intentions affichées d'adaptation au marché : cela n'est pas acceptable !
Par ailleurs, nous avons poursuivi l'étude des pistes de diversification industrielle possibles. L'aéronautique est l'activité qui semble la plus pertinente et la plus créatrice d'emplois. General Electric doit s'investir dans cette branche à Belfort, et le Territoire de Belfort a besoin que l'État s'engage aux côtés des collectivités locales. L'hydrogène est également un débouché d'avenir sur lequel notre département est déjà très avancé et que l'État, par votre intermédiaire, peut nous aider à développer.
Monsieur le ministre, vous l'avez compris lors de votre visite, l'ensemble des acteurs locaux est prêt à travailler et à s'engager à vos côtés pour garantir l'avenir industriel du site de Belfort. En 2014, lorsque le PDG d'Alstom avait voulu fermer l'usine, toute la population s'était retrouvée dans la rue pour s'y opposer. L'État s'était engagé à nos côtés, l'usine n'avait pas fermé, et elle recrute à nouveau aujourd'hui. Le samedi 22 juin, Belfort se remobilisera aux côtés des salariés de General Electric pour défendre notre savoir-faire et nos emplois. Soyez assuré que nous ne lâcherons rien !
Aussi, monsieur le ministre, ma question est très simple : comment l'État compte-t-il s'engager à nos côtés ?