La lutte contre l'assignation à résidence doit faire partie intégrante de nos politiques de mobilité. C'est la première raison invoquée par cet amendement de Mme Rixain. Nous ne pouvons pas accepter que certains d'entre nous abandonnent leurs études ou refusent un emploi faute de transports adaptés et à des tarifs accessibles.
Certaines communes, bénéficiant de stationnements autour des gares du RER, se voient dans l'obligation d'adopter des stratégies de découragement pour désencombrer ces parkings et en favoriser l'accès à leurs habitants. Si des parkings-relais sont en cours d'ouverture aux portes de Paris, pour les gares les plus éloignées d'Île-de-France, le nombre de projets est largement insuffisant.
La gratuité de ces parcs pour les détenteurs d'un pass Navigo annuel, annoncée par la présidente de région, est une décision importante, mais il convient d'accélérer leur construction si nous voulons progresser. C'est pourquoi cet amendement vise à ce que la région ne puisse faire l'économie d'une réflexion poussée et d'une planification intégrée des modes d'accès aux gares, qui doivent se traduire par des actions coordonnées en faveur des transports collectifs. Une réflexion s'impose également sur la localisation, le dimensionnement et les conditions d'exploitation des parkings relais et de rabattement.