Pour avoir patrouillé avec des gendarmes sur ces fleuves au cours d'une législature précédente et pour les connaître un peu, je pense en effet qu'ils n'obtiendront jamais leur classification en voie navigable, du fait notamment des sauts et de l'absence d'aménagements, même si les Guyanais ont, eux, le savoir-faire, pour y naviguer.
Il est pourtant essentiel pour ces territoires que cette spécificité soit reconnue par la loi, ce qui sera compliqué puisque nous sommes une nation une et indivisible, qui ne souffre pas les exceptions. Si, néanmoins, vous considérez qu'il peut y avoir des exceptions, acceptez comme une première étape l'amendement de notre collègue Gabriel Serville.