Cet amendement de Martine Wonner, que j'ai bien volontiers cosigné, met d'abord l'accent sur l'ambition remarquable de cet article. En effet, nous aurons enfin une mobilité solidaire pour celles et ceux qui souffrent de handicaps.
Mme Wonner veut aussi insister sur la nécessité d'instaurer un droit à bénéficier des dispositifs de mobilité solidaire pour les personnes qui souffrent de troubles psychiques. En effet, les handicaps ne sont pas seulement physiques. Or, aujourd'hui, chacun sait, en tout cas tous ceux qui s'intéressent à cette question, que la réhabilitation psychosociale et la réinsertion dans la société par l'intermédiaire du logement, de l'emploi et de la mobilité sont des conditions absolument essentielles pour ces personnes, et que c'est un enjeu essentiel de santé publique et de solidarité. Voilà pourquoi cet amendement a été déposé et pourquoi je l'ai soutenu.