J'en reviens à notre amendement, qui est très important. Mme Victory se demande pourquoi nous revenons sur ce sujet à l'occasion de ce texte : c'est que justement, la dernière fois que nous en avons parlé, on nous a dit que c'était peut-être une bonne idée, que nous avions sans doute raison, mais que le futur texte sur la mobilité serait sans doute le bon véhicule législatif !
Alors là, je pense à Gérard Collomb… Ayez aussi une pensée pour lui, à qui je pense qu'aujourd'hui, vous ne voulez plus autant de bien que par le passé. Moi, je pense que sa parole était d'or, à ce moment-là.
Nous parlons, madame, de personnes qui ont violé nos lois, pas de personnes dont on ignore si elles méritent d'être accueillies ou pas : celles-là ont le droit d'asile ou sont des demandeurs d'asile, et ne sont pas concernées par cet amendement. Et ces personnes en situation clandestine, qui ont violé nos lois, vous estimez qu'elles doivent avoir plus de droits que celles dont parlait M. Millienne, qui sont au SMIC, qui ne bénéficient pas d'aides sociales et qui, pour autant, notamment dans des régions comme l'Île-de-France, ont autant de problèmes de mobilité, autant de difficultés pour emmener leurs enfants à l'école ! Non : soit c'est pour tout le monde, soit c'est pour personne.