Il a aussi été question de 43 millions d'euros. C'est le chiffre, en effet, que nous tenons d'Île-de-France Mobilités, mais c'est une estimation, fondée sur l'hypothèse que l'ensemble des bénéficiaires de l'AME prennent un abonnement et bénéficient de cette réduction. Nous ne sommes pas certains que ces chiffres soient vrais, et nous n'avons pas d'étude d'impact ; cela demanderait confirmation. On peut penser que le manque à gagner est bien inférieur. Et quand bien même, il faut aussi le comparer aux plus de 4 milliards d'euros de recettes d'Île-de-France Mobilités.
Depuis le début de la discussion du présent projet de loi, nous répétons que nous souhaitons accompagner les plus fragiles, socialement ou physiquement. Nous reviendrons encore largement sur ces sujets. Ne devons-nous pas consentir un effort pour ces personnes, les plus vulnérables ? Bien sûr, cela fait peser une charge sur les régions, mais ce n'est pas le seul cas où cela se produit. Je crois, pour ma part, que nous devons faire cet effort.
Nous voterons contre cet amendement.