On en revient, avec cet amendement, au débat ouvert par notre collègue Mbaye sur l'accessibilité du réseau souterrain métropolitain. En l'occurrence, le plus en retard est aussi le plus développé en nombre de lignes et le plus utilisé : il s'agit du réseau parisien. Seules 3 % des stations du métro parisien sont accessibles au lieu de 18 % pour le métro londonien, lequel a fait des efforts conséquents ces vingt dernières années, notamment en raison des Jeux olympiques de Londres, alors qu'il est encore plus ancien que le nôtre et qu'il était auparavant à peu près au même niveau d'accessibilité que le nôtre, je le rappelle.
L'amendement que je présente en séance est beaucoup plus raisonnable que celui que j'avais déposé en commission des lois puisqu'il y est proposé de rendre accessible non plus 50 % des stations de métro, mais 15 % d'ici à 2025. Chacun aura compris que cette échéance à un lien direct avec les Jeux olympiques, une occasion de se montrer exemplaire en matière d'accessibilité.