Un rapport rédigé en 2014 par la sénatrice Claire-Lise Campion concluait à l'infaisabilité technique de l'aménagement de 50 % des stations, ce qui signifie qu'une autre moitié au moins peut être rendue accessible. On ne peut rester impuissant devant l'inégalité d'accès aux stations de métro pour les personnes à mobilité réduite, y compris les personnes âgées, ainsi que pour les familles avec de jeunes enfants. Je suis aussi beaucoup sollicité par des personnes qui prennent le bus – ce moyen de transport ayant toutefois perdu la moitié de sa vitesse commerciale ces dernières années à Paris, l'enjeu n'est pas le même que pour le métro. De plus, dans les réunions que j'ai organisées dans ma circonscription sur la mobilité, le sujet numéro un évoqué par mes concitoyens était l'amélioration de l'accessibilité du métro.