Je vous remercie, mes chers collègues, d'avoir soutenu l'amendement précédent, un amendement de bon sens, comme je l'ai dit.
Je souhaite vous faire part d'un regret, madame la ministre, à propos de ce projet de loi relatif aux mobilités. Il s'agit certes, je le comprends, d'un enjeu majeur pour l'ensemble de la nation, mais, je le dis en toute franchise, les outre-mer ont été très peu consultés.
Il est exact que vous nous avez conviés à une rencontre, et je vous en remercie. Je n'ai pas pu être présente pour ma part, car je n'étais pas à Paris cette semaine-là, mais mes collègues de Polynésie ont pu y participer. Toutefois, c'était le 7 mai dernier. À cette date, le projet de loi était déjà rédigé, et tout le monde en discutait ici depuis six mois. D'où mon regret.
Bien souvent, sur les grands textes de cette nature – celui-ci n'est pas le seul en cause – , les outre-mer arrivent comme la cinquième roue du carrosse.