Madame Sage, j'entends parfaitement ce que vous dites, mais reconnaissez avec moi que votre amendement concerne plus le ministère du travail que celui des transports. Ne prenez pas cette image en mauvaise part, mais c'est un peu comme si, trouvant porte close, vous tentiez d'entrer par la fenêtre. J'aurais préféré vous donner un avis favorable, mais je ne me vois pas prendre cette responsabilité en lieu et place du ministère du travail, concerné au premier chef. Je vous invite à traiter cette affaire avec les services de Mme Pénicaud. En ma qualité de rapporteur, je maintiens mon avis défavorable.
Comme il s'agit du dernier amendement sur lequel je me prononce au nom de la commission – nous achevons en effet l'examen du titre Ier, consacré à la gouvernance – , je vous remercie, chers collègues, pour le travail que nous avons accompli et pour votre bienveillance. J'assumais en effet pour la première fois les fonctions de rapporteur. J'ai particulièrement apprécié le climat détendu qui a caractérisé nos échanges et l'humour dont ont fait preuve un certain nombre d'entre vous.
Je remercie également Mme la ministre pour son soutien à nos côtés, ainsi que ses services, qui ont été d'une aide précieuse, sans oublier les administrateurs et le service de la séance. Je rends hommage à la patience des huissiers. Ce fut un plaisir d'être rapporteur sur ce titre. Je reste néanmoins dans l'hémicycle jusqu'à la fin de l'examen du projet de loi : vous m'entendrez encore !