Cet amendement tend, lui aussi, à supprimer l'article 12. Les raisons invoquées par les collègues sur divers bancs de cet hémicycle sont tout à fait valables. Surtout, il s'agit d'un domaine en pleine évolution, et d'une nouveauté radicale. La réalité de demain sera certainement très différente de celle d'aujourd'hui. Le marché du véhicule autonome est concentré entre les mains de quelques multinationales géantes, qui se trouvent, dans leur grande majorité, implantées hors de l'Europe. Par conséquent, nous estimons que le législateur français devrait avoir un droit de regard qui dépasse le simple fait de donner au Gouvernement l'autorisation de prendre des ordonnances sur un sujet sensible, qui risque d'être très important dans l'avenir, pour nos villes comme pour nos campagnes, et qui aura des effets concrets sur le quotidien de nos concitoyens dans quelques années.
Bref, sur la question du véhicule autonome, nous demander de vous donner pleine autonomie, c'est plutôt cocasse !