Je ne puis que soutenir ces amendements de suppression, madame la ministre, puisque le Gouvernement nous demande ici de signer un chèque en blanc dont il nous dira quel en sera le montant dans trois mois. Ce n'est pas notre rôle de parlementaires, qui est plutôt de travailler tous ensemble. Dans la discussion sur ces quatre amendements, je n'ai d'ailleurs entendu personne s'opposer à la voiture autonome. C'est une fierté d'avoir deux entreprises françaises à la pointe sur ce sujet, c'est vrai, mais l'on ne peut laisser une seule personne en décider : le but des parlementaires est bien d'y travailler.
Nous inviter à un séminaire après nous avoir fait voter un tel article de loi, c'est quand même abuser, si vous me passez l'expression. Je vous remercie de nous avoir expliqué ce qu'est une ordonnance, mais, des ordonnances, comme l'a dit un collègue avant moi, nous commençons à avoir l'habitude.