Oui, en TGV. Évidemment, il faut investir pour développer les transports ferroviaires – sur ce sujet, je vous renvoie à un excellent colloque sur les RER métropolitains qui s'est tenu récemment à Bordeaux. Du reste, un rapport a été demandé lors des travaux de la commission, et une disposition en ce sens a été introduite dans le projet de loi. Toutefois, en attendant, on ne va pas rester à rien faire, en disant à nos concitoyens : « Nous devons faire des travaux, repassez dans quelques années ! » Dans l'immédiat, pour les situations évoquées, il est très important de développer rapidement le covoiturage, d'autant que c'est une solution facile à mettre en oeuvre. Et deux personnes par voiture, c'est deux fois moins de voitures.
Ce ne sont pas là des sujets techniques, comme on peut le dire parfois ; ce sont bien des sujets politiques qui concernent la vie de tous nos concitoyens. Proposer des solutions de mobilité plus faciles, plus accessibles et plus propres, c'est répondre à des enjeux majeurs.
Je partage l'avis que les employeurs ont leur rôle à jouer – nous en débattrons à l'article 26 – , mais à l'article 15, nous traitons de solutions de covoiturage pour tous : les étudiants, les gens qui veulent aller faire des courses… Je pense qu'il faut développer largement les solutions de covoiturage, aussi je vous demande de retirer les amendements de suppression, sinon j'y serai défavorable.