Cet amendement en effet soutenu par l'Association nationale des élus de montagne ouvre en quelque sorte le bal de l'assouplissement de l'application uniforme de la vitesse à 80 kilomètres-heure sur le réseau secondaire depuis le 1er juillet 2018. C'est l'occasion de vous offrir une première porte de sortie en autorisant sous condition les maires à adapter la vitesse sur le réseau routier communal dans la limite maximale de 90 kilomètres-heure. Cette disposition est pleinement cohérente avec ce que nous défendrons tout à l'heure à l'article 15 bis B concernant les routes départementales et nationales.
Je voudrais cependant insister sur le fait qu'en montagne, il n'y a pas beaucoup de routes communales sur lesquelles on peut rouler à plus de 80 kilomètres-heure compte tenu de la sinuosité et de la pente. C'est la raison pour laquelle nous insistons pour pouvoir rouler à 90 sur celles qui le permettent en toute sécurité. Il faut ici faire confiance aux élus locaux, qui connaissent bien la réalité du terrain et ce qu'est la mobilité dans les zones rurales et périphériques.