L'abaissement de la limitation de la vitesse à 80 kilomètres-heure sur les routes secondaires, entré en vigueur en juillet 2018, suscite de multiples interrogations. La généralisation de cette mesure peut, dans certaines zones, ne pas être pertinente et ne pas prendre en compte les spécificités des routes départementales. Ainsi, la création d'un comité d'évaluation mesurant la pertinence de ce changement au niveau départemental aurait l'avantage de mieux prendre en considération ces spécificités. La présence, au sein de ce comité, du représentant de l'État dans le département et du président du conseil départemental permettrait de bénéficier d'une réelle réflexion locale et d'éviter que tout ne soit décidé à Paris.