Sur le fond, nous sommes tous d'accord : le sujet est important et nous devons en débattre. Mais c'est la méthode que mes collègues ont voulu dénoncer. Je comprends, madame la rapporteure, votre volonté de modifier une rédaction qui n'était pas totalement aboutie ; mais comme vous le savez, l'opposition n'a pas les moyens de réagir rapidement à une réécriture complète de l'article – puisqu'à peu de choses près, c'est bien de cela qu'il s'agit.
En outre, je vous rappelle que nous sommes dans le cadre du temps législatif programmé : il est toujours intéressant de discuter dans cet hémicycle, mais plus nous passons de temps à débattre de ces sujets, moins notre groupe en aura pour discuter d'autres sujets. Comprenez donc notre agacement de devoir avoir ce débat sans avoir eu le temps d'y travailler. C'est précisément parce que nous estimions qu'un certain nombre de dispositions n'étaient pas abouties que nous avions demandé le renvoi en commission, où nous aurions pu en débattre aussi longtemps que nécessaire.
Par ailleurs, vous ne pouvez pas reprocher à ma collègue de ne pas avoir participé au débat en commission puisque, je le rappelle à l'intention de tous les Français qui nous regardent, même à cette heure tardive, un député ne peut appartenir qu'à une commission. Si Brigitte Kuster n'a pas participé aux débats de la commission du développement durable, cela ne l'a pas empêchée de travailler avec nous en nous faisant parvenir informations et commentaires. Vous ne pouvez pas lui reprocher son absence alors qu'elle n'est pas membre de la commission !