Cet amendement vise à instaurer un prix minimum à la course pour les travailleurs des plateformes comme cela se pratique à New York par exemple. Aujourd'hui les plateformes fixent librement le prix minimum d'une course, très variable d'une plateforme à l'autre. Il y a aussi une volatilité des prix qui peut être très préjudiciable à l'activité et aux revenus des chauffeurs. Ce prix minimum, qui serait fixé par décret après concertation avec les acteurs, me semblerait une avancée majeure pour ces travailleurs.
Pouvoir connaître le prix d'une course et l'accepter ou non comme le prévoient les dispositions que Mme la rapporteure a fait adopter est déjà une vraie avancée mais je crois qu'il faut aller un peu plus loin et qu'on pourrait au titre de la responsabilité sociale des plateformes imaginer d'avancer sur un prix minimum à la course.