Je comprends totalement votre préoccupation, monsieur Rupin : édicter des règles claires pour protéger les piétons sur les trottoirs. Mais nombre d'exemples montrent qu'en ayant voulu poser des règles claires et générales, l'État a été confronté à la réaction suivante de la part des élus locaux ou d'autres citoyens : « Mais vous voyez bien que chez moi, ce que vous avez décidé depuis Paris ne marche pas. » Il faut admettre que les situations locales peuvent différer les unes des autres, et on doit faire confiance aux élus locaux, leur donner une latitude pour adapter des règles générales. Je pense qu'on peut compter sur les associations comme sur les citoyens pour aller se plaindre chez leur maire si les gens ne se sentent plus en sécurité sur les trottoirs.
Je pense que cette méthode, consistant à formuler des règles claires, est vraiment la bonne. Mais nous donnons aussi la possibilité au maire de les adapter en fonction des circonstances locales, sous le contrôle, dirais-je, de ses électeurs.