Intervention de Martine Leguille-Balloy

Séance en hémicycle du vendredi 7 juin 2019 à 15h00
Mobilités — Article 22

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMartine Leguille-Balloy :

En vertu d'une résolution législative adoptée par le Parlement européen le 15 novembre 2018, les trains neufs et rénovés devront disposer de huit places pour les vélos dans les deux ans suivant l'adoption du règlement européen sur les droits et obligations des voyageurs ferroviaires. Nous proposons que la France adopte une position volontariste et soit en avance de phase par rapport au droit européen pour soutenir les mobilités actives et l'intermodalité.

L'intermodalité train-vélo apparaît comme une véritable solution de mobilité, aussi bien pour les déplacements pendulaires que pour les loisirs ou le tourisme. L'embarquement des vélos dans les trains répond au besoin quotidien de nombreux cyclistes, notamment en milieu rural, où l'accès aux gares par transport public est déficient, voire inexistant. En milieu urbain, la combinaison du train et du vélo est particulièrement performante et susceptible de concurrencer la voiture.

Selon les conclusions du Comité national du tourisme à vélo, le tourisme à vélo est un véritable levier pour le développement économique des territoires, et la possibilité d'embarquer des vélos non démontés à bord des trains est essentielle pour le développement de nouveaux itinéraires interrégionaux. D'où le présent amendement.

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