… et se retrouver maire d'une commune où, entre l'étroitesse des rues, l'architecte des Bâtiments de France et le classement au titre des monuments historiques, la rénovation d'une rue devient légèrement compliquée, sans parler de créer des pistes cyclables.
Il faut que le Parlement prenne conscience de tous les cas de figure. Dans le cas dont je parle, on peut parfaitement résoudre le problème en organisant un circuit cyclable en périphérie du centre-ville historique. Mais avec l'adoption de cet amendement, que se passera-t-il quand il faudra refaire les réseaux ?
Car on sait comment ça marche : la réfection des réseaux est l'occasion de refaire les rues, et d'en profiter le cas échéant pour les rendre semi-piétonnes ou piétonnes par exemple. Il ne faudrait pas rendre la vie impossible à des maires qui ont fait un travail remarquable et trouvé un équilibre entre la préservation de l'histoire, les contraintes imposées par l'architecte des Bâtiments de France et la volonté de favoriser des modes de déplacements doux comme le vélo.