L'article 23 vise, vous l'avez dit, à faciliter le déploiement d'infrastructures de recharge électrique et en hydrogène, en clarifiant notamment le statut juridique des opérateurs d'infrastructures de recharge. Cet article précise notamment que cette activité constitue une prestation de service, non une fourniture d'électricité.
Je profite de cette occasion pour souligner le travail réalisé en commission par l'ensemble de mes collègues, en particulier par Saïd Ahamada, député de Marseille, afin de lutter contre la pollution des ports qui, vous le savez, a des conséquences lourdes sur la qualité de vie et sur la santé des habitants. Une étude récente a montré que Marseille était le huitième port le plus pollué d'Europe. Il y a donc urgence à agir. Les acteurs locaux l'ont compris, et nous l'avons compris aussi.
C'est pourquoi, par cet article, nous encourageons et facilitons la recharge électrique des navires dans les ports afin, et c'est tout l'objectif, de favoriser la transition écologique et de réduire les gaz à effet de serre émis par le transport maritime.