Monsieur le président, sans vouloir compliquer encore votre tâche et celle de nos collègues, je voudrais faire connaître à toute notre assemblée la protestation et la proposition que je vous ai exprimées tout à l'heure.
Il y a six vice-présidents de l'Assemblée. Est-il symbole plus éclatant de notre commune présence dans ces lieux que cette présidence ? J'ai donc proposé, puisque notre assemblée comporte sept groupes et que les vice-présidents sont au nombre de six, d'élargir ce nombre à sept, de telle sorte que chaque groupe en ait un sans qu'un groupe monopolise l'essentiel de ces postes – quitte à ajuster, pour la dépense, le nombre total des membres du Bureau de l'Assemblée et alléger l'effectif de douze secrétaires qu'on a cru nécessaire pour assurer le bon fonctionnement du Bureau.
Avec sept vice-présidents – un par groupe – et quelques secrétaires de moins, nous aurions ainsi un symbole magnifique : chaque groupe, à tour de rôle, présiderait l'Assemblée, conformément à l'image d'une grande démocratie. Je ne crois pas que cela attenterait au principe de la proportionnelle. Le principe abstrait des points attribués à chaque groupe existe depuis 1959 : je m'incline devant la durée, mais je propose un peu de renouveau. À cet égard, le pluralisme nous ferait le plus grand bien.