Une décision que nous prendrions ce soir pour fixer une date limite en 2025 ou 2030, sans aucune forme d'accompagnement quant au renouvellement du parc ni quant au parc d'occasion, pourrait avoir des incidences colossales, non pas pour nous, ni même pour les industriels – je dis cela pour ceux qui ont quelque chose contre les industriels – , mais pour la masse de nos compatriotes confrontés à des difficultés et qui tirent à la fin du mois pour avoir un véhicule qui leur permette au moins d'aller travailler. Si nous pouvions avoir une vision un peu plus globale de l'ensemble de ces critères, des émissions de polluants et de CO2, et de la durée et des implications de nos décisions, la crédibilité de la classe politique en sortirait grandie.